Je comprends tout cela et je ne prône aucun excès ni aucune marche forcée. Force est de constater que nous étions jusqu'à très récemment (et encore de nos jours, selon les endroits) dans l'excès inverse : Classique à tous les étages, interprétation et seulement cela, point final. Il suffit de voir à quoi ressemble un examen de piano type dans la plupart des conservatoires, même si ça change petit à petit de ci de là. Mais là, personne pour se demander si cela convenait à tous les élèves, si tous s'éclataient avec le Classique, si tous devaient nécessairement s'éclater dans la voie de l'interprétation, si pour certains lire de la musique est plus compliqué que pour d'autres ?sylvie piano a écrit :Ce qui me dérange un peu c'est que finalement encore une fois on imagine que tous les enfants ont les mêmes attentes, les mêmes besoins,les mêmes aptitudes ( les adultes aussi d'ailleurs).
Oui l'improvisation, oui le jazz, oui pour les musiques actuelles pour tous ceux qui aiment et qui s'y épanouissent. Mais même si ça ne fait pas chic et surtout même si ça n'est pas dans l'air du temps, je revendique d'aimer jouer certaines musiques plus que d'autres, voire m'ennuyer à mourir à l'écoute de certaines musiques.
II y a de magnifiques acteurs de théâtre qui n'écrivent pas une ligne, de merveilleux interprètes qui ne composent pas. Ça ne fait pas appel à la même intelligence.
Dire qu'aucun enfant ne panique si on lui demande de créer lui-même me semble tout aussi idiot ( pardon) que de dire qu'ils paniquent tous. C'est bien mal connaître les diversités. Évidemment on peut amener petit à petit l'enfant à prendre confiance, mais là où un enfant sera extraverti, un autre sera timide et paniqué.
Et puis aujourd'hui c'est très tendance de jouer toutes les musiques, plusieurs fois des parents m'ont confié leur adolescent dégoûté un peu des cours de piano par une forme d'enseignement rigide en me conseillant des musiques actuelles pour redonner de la motivation à leur enfant qui finalement avait très envie de jouer du chopin.....
Parce-que l'adolescent romantique d'aujourd'hui se retrouve aussi parfois avec ces musiques là.......
PS je précise que je donne à travailler un répertoire élargi, même la musique que je n'aime pas si je sens qu'un élève est demandeur !
Personne ne propose de faire table rase du passé et de faire un autodafé de Bach jusqu'à Messian, mais je trouve raisonnable qu'on commence enfin à envisager une autre manière de faire pour les premières années, car je ne pense pas qu'un enfant (ou adulte débutant) ait besoin de se spécialiser dès le début dans un genre en particulier (quel qu'il soit).
 
  C"est vrai qu'on entend et qu'on voit plein de choses. Merci donc pour tes conseils
 C"est vrai qu'on entend et qu'on voit plein de choses. Merci donc pour tes conseils   D'abord, pour placer la voix et que ce soit coherent, il faut comparer la note qu'on chante a toutes les notes precedentes. C'est vraiment different de la lecture de la partiion quand on est au piano. Ce sont deux approches differentes.  Au piano, on se focalise sur le rythme et le volume. Au chant, c'est au contraire la justesse des sons qui est difficile.
 D'abord, pour placer la voix et que ce soit coherent, il faut comparer la note qu'on chante a toutes les notes precedentes. C'est vraiment different de la lecture de la partiion quand on est au piano. Ce sont deux approches differentes.  Au piano, on se focalise sur le rythme et le volume. Au chant, c'est au contraire la justesse des sons qui est difficile. 

 
  Ça y est! le syndrome nouvelle star nous guette!
 Ça y est! le syndrome nouvelle star nous guette!
 En tout cas c'est essentiel étant adulte de savoir pourquoi on fait quelque chose et être convaincue, c'est et la responsabilité et l'obstacle étant adulte.
  En tout cas c'est essentiel étant adulte de savoir pourquoi on fait quelque chose et être convaincue, c'est et la responsabilité et l'obstacle étant adulte. 
   ). Ou encore le 'you' qui fait hésiter entre tu et vous, ou avec lequel le traducteur peut décider d'opérer un passage progressif du "vous" au "tu" au sein d'un même dialogue. Ne pas oublier de fuir les mots à mots, utiliser des chassés-croisés dans les structures résultatives : 'he starved to death' --> "il s'est affamé jusqu'à la mort" ???!! ---> plutôt "Il est mort de faim" --> ou "he died of starvation" (On se rend compte que l'accent sur le process n'est pas le même...). Comment traduire "on", etc. Et que penser également du présent de narration qui n'est pas censé exister en anglais mais que certains auteurs contemporains utilisent en vue d'en effet particulier ? French pollution?
 ). Ou encore le 'you' qui fait hésiter entre tu et vous, ou avec lequel le traducteur peut décider d'opérer un passage progressif du "vous" au "tu" au sein d'un même dialogue. Ne pas oublier de fuir les mots à mots, utiliser des chassés-croisés dans les structures résultatives : 'he starved to death' --> "il s'est affamé jusqu'à la mort" ???!! ---> plutôt "Il est mort de faim" --> ou "he died of starvation" (On se rend compte que l'accent sur le process n'est pas le même...). Comment traduire "on", etc. Et que penser également du présent de narration qui n'est pas censé exister en anglais mais que certains auteurs contemporains utilisent en vue d'en effet particulier ? French pollution?  - pas d'association mentale = pas d'apprentissage .
 - pas d'association mentale = pas d'apprentissage .
 ça peut creuser un peu ce chiffre seuil...mais si l'élève n'aime pas ce moyen ou a vraiment besoin du mot en français pour comprendre ou on perd l'impatience, etc., oui, j'ai recours aux mots en français, même si je pense que c'est le moins idéel.  Pour le même élève, ça pourrait venir plus automatiquement ou plus souvent. Et oui, pour les élèves de bas niveau (malgré l'étude de l'anglais en France pendant des années malgré leur jeune âge) je dois utiliser plus de français.  Il faut avoir la patience, tu peux imaginer que c'est bien plus simple et facile de parler en français, sauf que ce n'est pas le but, et c'est le pire de moyens d'apprendre une autre langue.
 ça peut creuser un peu ce chiffre seuil...mais si l'élève n'aime pas ce moyen ou a vraiment besoin du mot en français pour comprendre ou on perd l'impatience, etc., oui, j'ai recours aux mots en français, même si je pense que c'est le moins idéel.  Pour le même élève, ça pourrait venir plus automatiquement ou plus souvent. Et oui, pour les élèves de bas niveau (malgré l'étude de l'anglais en France pendant des années malgré leur jeune âge) je dois utiliser plus de français.  Il faut avoir la patience, tu peux imaginer que c'est bien plus simple et facile de parler en français, sauf que ce n'est pas le but, et c'est le pire de moyens d'apprendre une autre langue.