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 )Par exemple les "finitions" de fin de phrase avec des jolies courbes en l'air ; ou bien des "atterrissages planés" juste avant de commencer une nouvelle ; les déplacements/sauts gracieux qui prennent leur temps ; les mains qui "arrachent" le clavier brusquement après un accord déchirant ou qui foncent dessus de façon théâtrale...
Je crois de mon côté que j'en fais très peu (sinon vous me direz dans le cas contraire...
 ), sauf peut-être parfois en toute fin de morceau si le caractère brillant s'y prête
 ), sauf peut-être parfois en toute fin de morceau si le caractère brillant s'y prête  . Je cherche plutôt à ce que mes gestes aillent à l'essentiel, "sans chichis". Déplacements "instantanés" qui préparent les notes à venir, mains près du clavier, etc. Après avoir eu l'occasion de voir et écouter il n'y a pas longtemps deux élèves de ma prof en concert, j'ai constaté qu'eux non plus ne rajoutaient quasiment pas de gestes "jolis" superflus.
 . Je cherche plutôt à ce que mes gestes aillent à l'essentiel, "sans chichis". Déplacements "instantanés" qui préparent les notes à venir, mains près du clavier, etc. Après avoir eu l'occasion de voir et écouter il n'y a pas longtemps deux élèves de ma prof en concert, j'ai constaté qu'eux non plus ne rajoutaient quasiment pas de gestes "jolis" superflus. Quand j'étais plus jeune au conservatoire, je me souviens de mon prof qui me faisait une démo d'un passage au piano, souvent agrémentés de gestes gracieux "en l'air", et j'essayais de lutter pour ne pas imiter ses gestes pour plutôt trouver "mes" propres gestes, d'autant plus que l'accent était censé être sur comment produire un son différent ou jouer le passage différemment (donc il ne s'agissait pas de reproduire ses "jolis gestes" qui ne changeraient rien au son
 ). Faire des gestes "jolis" conduit aussi à devenir un peu trop "self-conscious" et se demander si ce qu'on fait est suffisamment joli ou non...
 ). Faire des gestes "jolis" conduit aussi à devenir un peu trop "self-conscious" et se demander si ce qu'on fait est suffisamment joli ou non...
 
  
   
 

 . J'en viendrais presque à développer un concept de "main morte" dans le prolongement de celui de "main calme" (quiet hands de Chang), ne perdant pas de temps pour se positionner pour les prochaines notes et reprenant immédiatement sa détente et son repos, redevenant passive, parfaitement prête pour les prochaines notes. Il n'y a alors aucune place pour de l'enrobage ou de l'enjolivage gestuel...
 . J'en viendrais presque à développer un concept de "main morte" dans le prolongement de celui de "main calme" (quiet hands de Chang), ne perdant pas de temps pour se positionner pour les prochaines notes et reprenant immédiatement sa détente et son repos, redevenant passive, parfaitement prête pour les prochaines notes. Il n'y a alors aucune place pour de l'enrobage ou de l'enjolivage gestuel...





