Je suis content que le forum est toujours aussi actif
 Je tiens à me présenter à nouveau ici, parce que mon dernier message remonte à 2009. Je voulais aussi vous faire part de mes soucis de santé car ils touchent directement ma pratique du piano ; je cherche surtout des avis, des expériences.
 Je tiens à me présenter à nouveau ici, parce que mon dernier message remonte à 2009. Je voulais aussi vous faire part de mes soucis de santé car ils touchent directement ma pratique du piano ; je cherche surtout des avis, des expériences.Cela fait exactement deux ans, après mon bac, que j'ai arrêté de fréquenter PM.net ; il faut dire que l'entrée en prépa maths sup - maths spé dans ce qu'on appelle un "grand lycée parisien" m'a demandé pas mal de temps et d'énergie. Néanmoins, je n'ai jamais lâché le piano, je pratique 1/2 heure tous les jours, et ce sans professeur. En ce moment je travaille quelques morceaux de Chopin, je comptais commencer du Saint-Saens. J'essaie aussi Ray Charles (ça fait toujours plaisir à ma grand-mère). Je me sens malgré tout encore progresser, ce qui reste une bonne source de motivation.
Mais voilà, il y a un an que je ressens une douleur dans ma main gauche -je suis gaucher-, comme une crampe, qui me fait vraiment mal lorsque j'écris. Le mal s'intensifie d'autant plus que le stress augmente et que les concours se rapprochent. J'ai consulté une neurologue, qui m'a parlé de "crampe des écrivains". Elle m'a appris que c'était assez fréquent chez ceux qui écrivaient beaucoup, ou qui pratiquent intensément d'un instrument (on parle parfois de "crampe du musicien"). C'est une maladie qui se "soigne" sur le long terme; il y a aussi une grande part de psychologique dans ces affections. Il faut le dire, la difficulté de l'écriture liée à la douleur est une véritable source de découragement.
Le schéma de la maladie est le suivant : le matin, la douleur surgit au bout de quelques minutes d'écriture ; des crampes apparaissent dans certains muscles, mon avant-bras se crispe, et il y a extension de l'index, ce qui gène pour écrire. Si je continue à écrire, le mal persiste dans la journée, et s'en ressent après dans d'autres tâches ou activités, et particulièrement le piano
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 . Il faut dire, certains des morceaux que je joue sont assez éprouvants physiquement, parfois je dois m'arrêter au bout de dix minutes, sentant mes bras à bout de forces.
Pire encore, depuis un mois c'est ma main droite qui commence à trinquer ! Ma neurologue m'avait pourtant dit de réduire l'activité pianistique, et qu'il se pourrait que la douleur gagne cette main. Mais que voulez-vous, le piano c'est comme une drogue pour moi
 Je pense qu'ici beaucoup de gens me comprendront
 Je pense qu'ici beaucoup de gens me comprendront 
Il n'y a pas de solutions miracles pour résoudre le problème, la rééducation m'apprend à faire attention à mes gestes, j'ai aussi essayé l'hypnose. Une autre possibilité s'offre désormais à moi, maintenant que je sais que je vais khûber (j'ai lamentablement raté le concours d'entrée à normale sup
 ) et que je n'aurai plus de cours à prendre en notes : c'est l'injection de toxine botulique dans l'avant-bras.
 ) et que je n'aurai plus de cours à prendre en notes : c'est l'injection de toxine botulique dans l'avant-bras. Le gros problème, c'est que certains muscles seront paralysés dans l'avant-bras sur une période de 3 à 6 mois. On m'a expliqué que selon ma sensibilité au produit, il serait possible que je ne puisse plus jouer de piano ! Déjà que lorsque je pars deux semaines en vacances loin du piano, je crois mourir d'ennui, alors là ...
Désolé de vous ennuyer avec ma vie
 Le titre était un peu exagéré, en fait je recherche surtout des témoignages de personnes qui ont dû, pour une raison ou pour une autre, se séparer contre leur gré du piano pour une période plus ou moins longue, ou des gens qui ont aussi été atteints de syndromes d'"overuse" ou de "crampes musiciennes" ... comment gérer une telle situation ? Votre expérience m'intéresse !
 Le titre était un peu exagéré, en fait je recherche surtout des témoignages de personnes qui ont dû, pour une raison ou pour une autre, se séparer contre leur gré du piano pour une période plus ou moins longue, ou des gens qui ont aussi été atteints de syndromes d'"overuse" ou de "crampes musiciennes" ... comment gérer une telle situation ? Votre expérience m'intéresse !Certains me répondront peut-être : "un mal pour un bien", à savoir que le temps que je ne passerai pas à jouer au piano pourra être réinvesti dans la révision des concours ; mais la pratique du piano est bien plus qu'une activité intellectuelle, c'est un vrai moment de détente.
MAC
PS : Au fait, tout le monde va bien ? En parcourant les posts aujourd'hui, j'ai reconnu pas mal de noms familiers
 
 Autre PS hors-sujet : J'ai parlé l'autre jour à la directrice de mon école, et elle m'a donné le droit de jouer sur le vieux demi-queue de la "salle polyvalente". Vieux, c'est le cas de le dire : il a appartenu à Francis Poulenc ! Je compte bien m'enregistrer dessus et vous en faire part dès que mon problème sera réglé !


 
 

 
 

 Et après quand ils sont " grands" ils peuvent jouer des heures sans la moindre tension , mais c'est quelque chose qui s'apprend, lentement mais sûrement, et difficilement tout seul
  Et après quand ils sont " grands" ils peuvent jouer des heures sans la moindre tension , mais c'est quelque chose qui s'apprend, lentement mais sûrement, et difficilement tout seul  


 ... car même si maintenant tu as l'impression que tu peux outrepasser tes limites sans trop de dégâts, c'est dans vingt ans (en gros ...) que tu paieras le prix de tes abus ...
 ... car même si maintenant tu as l'impression que tu peux outrepasser tes limites sans trop de dégâts, c'est dans vingt ans (en gros ...) que tu paieras le prix de tes abus ...