Merci ! J'ai mis cette phrase en pratique, et franchement c'est une révélation . Je chantonne la pièce au lien d'essayer de visualiser et j'arrive enfin à jouer mon morceau sans blocage, et avec un gros gain au niveau de la musicalité (forcément, c'est moins mécanique).dominique a écrit : Surtout ne pas rechercher la mémoire gestuelle, mais la connaissance, la conduite du morceau.
Gould se mettait les bras dans l'eau chaude; c'est pas bête, pour s'échauffer ça doit bien valoir 30 minutes de gammes ...Bergamotte a écrit :En parlant de chantonner, j'ai une amie qui avant concert ou concours, ne se chauffe pratiquement pas, mais chante avec partition sous les yeux le morceau en entier. Quelqu'un d'autre fait-il cela?
Je le fais aussi intérieurement, et même quand je commence à entamer mon programme je me le chante le début en même temps que ce que je joue pour gagner en concentration et dé-stresser.Bergamotte a écrit :En parlant de chantonner, j'ai une amie qui avant concert ou concours, ne se chauffe pratiquement pas, mais chante avec partition sous les yeux le morceau en entier. Quelqu'un d'autre fait-il cela?
.....Je pense que le cas de Gould n'est pas vraiment le bon exemple, car je crois qu'ils souffraient de troubles obsessionnels qui lui faisait se laver les mains X fois par jourbach_addict a écrit :Gould se mettait les bras dans l'eau chaude; c'est pas bête, pour s'échauffer ça doit bien valoir 30 minutes de gammes ...
. C'est un TOC très courant d'ailleurs. en l'occurence, ça ne me paraît pas bête du tout. Essaye de passer tes mains sous une eau froide / glacée et mets toi au piano immédiatement après pour attaquer un morceau allegro (sans echauffement préalable)...ça risque "d'accrocher" un peu les doigts !bigrounours a écrit :Je pense que le cas de Gould n'est pas vraiment le bon exemple, car je crois qu'ils souffraient de troubles obsessionnels qui lui faisait se laver les mains X fois par jourbach_addict a écrit :Gould se mettait les bras dans l'eau chaude; c'est pas bête, pour s'échauffer ça doit bien valoir 30 minutes de gammes ...
Oui, mais le contraire n'est pas forcément vrai : essaie de prendre une douche bien chaude, et puis cours un 100m sprint après, le muscle ne sera pas forcément 'chaud' et tu risques le claquage.bach_addict a écrit :en l'occurence, ça ne me paraît pas bête du tout. Essaye de passer tes mains sous une eau froide / glacée et mets toi au piano immédiatement après pour attaquer un morceau allegro (sans echauffement préalable)...ça risque "d'accrocher" un peu les doigts !
DSK fait la même chose pour défroisser ses costardsbach_addict a écrit :Gould se mettait les bras dans l'eau chaude; c'est pas bête, pour s'échauffer ça doit bien valoir 30 minutes de gammes ...
Glenn Gould, sors du corps de Lavie !Lavie a écrit :Je chantonne la pièce,franchement c'est une révélation .dominique a écrit : Surtout ne pas rechercher la mémoire gestuelle, mais la connaissance, la conduite du morceau.
Aucune idée. Mes cours de physiologie m'ont pour le moment renseigné sur la mémoire de l'aplasie et sur la "potentialisation à long terme" des récepteurs AMPA/NMDA. Rien - encore - de simplement transposable.Comment retenez-vous ?
arff exactement le contraire pour moi.... comme je retiens au déchiffrage, j'ai la très fâcheuse habitude de travailler sans vraiment regarder la partitionbechsteingirl a écrit :J'ai de la chance alors ! je joue quasiment toujours avec partitions, mais sans avoir besoin de les retravailler
du coup je passe vite à côté d'un certain nombre d'éléments que je dois ensuite rattraper
lu le meme bouquin, appliqué la meme méthode, et ça a marché pour moi aussi. un must.thiducha a écrit :Le bouquin conseille l’apprentissage par cœur mains séparées. Ça a fonctionné pour moi. J’apprends maintenant main séparées et mains ensembles.
merci pour cette discussion riche et constructive, c'est très intéressant !thiducha a écrit :Le problème du « par cœur » au piano est qu’il s’appuie pour la plupart d’entre nous sur la mémoire mécanique (« avoir le morceau dans les doigts »). Le problème de cet apprentissage est qu’il est peu transportable dans le temps (on oublie) et dans l’espace (on n’y arrive pas sur un autre piano ou dans un autre contexte). Donc apprendre de cette manière uniquement n’est pas suffisant pour maintenir un répertoire.
Un musicien confirmé apprend par cœur autrement, très souvent inconsciemment. La tonalité, la structure harmonique, les phrases musicales sont autant d’éléments familiers qui permettent de structurer la mémoire de façon très solide.
A contrario, pour des personnes, dont je fais partie, n’ayant pas la même connaissance, ce processus est au mieux très difficile voir impossible, car cette connaissance n’existe pas. La bonne nouvelle pour nous autres musiciens amateurs et débutants, c’est qu’il existe d’autres façons de mémoriser que mécaniquement (peu solide) ou avec des concepts purement musicaux (solides mais demandant de sérieuses connaissances). Je ne vais pas exposer tous les types de mémoires, mais je te conseille la lecture de ce document disponible sur internet et de lire la section consacrée à la mémorisation : http://www.pianofundamentals.com/book. L’auteur a des positions pour le moins tranchées (!) et certainement contestables pour beaucoup de sujets, mais il a au moins le mérite de donner des pistes de réflexion.
Je pense qu’un bon point de départ est de pouvoir déterminer la part de mémoire mécanique lors de l’apprentissage d’un morceau. Il y en a une très simple : jouer de mémoire plus lentement que d’habitude, parce que la mémoire mécanique est peu sollicitée dans ce contexte, ce qui permet de tester la solidité des autres formes de mémorisation (visuelle, auditive, conceptuelle, musicale, etc).
Le bouquin conseille l’apprentissage par cœur mains séparées. Ça a fonctionné pour moi. J’apprends maintenant main séparées et mains ensembles.
