Certainement pas la N°1 de l'opus 10 (je la massacre allègrementTristan a écrit :D'ailleurs parmis les Chopin, quelles Etudes sont considérées comme les plus difficiles des 2 cycles ? je pense tout de suite à la 1 ere et 4 ème Etude op 10, la 6 eme et 11 eme étude Op25 (cette dernière me paraissant comme la plus difficile) .... quels sont vos avis ?
Etude #12 Op.25 de Chopin par un enfant de 10 ans (...)
-
Jean-Michel Verdier
- Messages : 838
- Enregistré le : sam. 20 août, 2005 21:37
- Mon piano : Sauter 165
- Localisation : Montpellier
- Contact :
il y a qu'une main, mais alors quelle main ! ! ! hallucinant ce debit qui est porté pendant tout le morceau .... et quand j'ecoute le degré de perfection des cycles d'études enregistrés par les Pianistes (pollini, Lugansky, lisitsa) à chaque fois cette étude, par des petites failles d'interpretations, donne l'impression d'etre la grosse bosse du paquet par son endurance hallucinante ..
"Je ne cherche qu'à exprimer l'âme et le coeur de l'Homme"
Chopin
Chopin
Re: W
C'est tout à fait ce que je me disais ! ça ferait un trés bon film ....alain17 a écrit :Sebos a écrit :Dominique, ton histoire me fait me poser des questions.....
Je comprends qu'on puisse retenir et reproduire dans sa tête une pièce de debussy ("les possibilités du cerveau sont insondables"). Mais pour la jouer il faut savoir jouer du piano (si tant est que c'est du piano).... est-ce le cas de cet enfant autiste? Comment a-t-il appris la technique pianistique?
Idem pour le dessinateur...
Avez-vous lu le livre Clara Haskil de Jerome Spycket :
- Toute jeuenn déjà, elle reproduisait sans faute des pièces que sa soeur ou quelqu'un de sa famille, jouait.
- Plus tard, uniquement après avoir lu un concerto de Mozart par exemple
elle jouait de mémoire et avec justesse .
- Une autre fois, en passant sur un palier d'immeuble, elle entend un jeune compositeur jouait une oeuvre inconnue d'elle. Elle écoute simplement derrière la porte et s'en va.
Deux ans plus tard (Deux ans), elle rencontte fortuitement ce compositeur,et lui joue exactement ce qu'elle avait entendu derrière la porte.
Elle n'a eu qu'une seule et unique fois, lors d'une répetition un léger trou de mémoire, effacé à la reprise.
Cette petite bonne femme a eu une vie pleine d'adversité : séparation avec sa famille, 4 ans à Berck pour soigner sa scoliose, difficultés matériels et financières, opération d'une tumeur de l'hypohyse à la fin de la guerre de 40,,ostracisme "pour ne pas dire racisme...) de l'administartion française.......et j'en passe ..
Et elle a toujours gardé une dignité et une éthique execptionnelles.Aucune rancune, jamais méchante envers ceux qui l'avait meurtri, simplement de l'indifférence, une véritable grandeur ....
Elle ne supportait pas qu'on dise du mal ou qu'on se moque d'un autre artiste musicien.
Quelle leçon !
Sa seuel "chance" a été de croiser des artistes et personnes qui ont su reconnaître son exceptionnel talent et l'aidaient matériellement.
Cortot, au conseravtoire de Paris lui a dit qu'elle jouait comme une - femme de ménage -. Incroyable !
Ce Cortot d'ailleurs n'a pas eu une attitude exemplaire sous le régime de Pétain :Maître de musique de Vichy, retrait des musiciens juifs de l'orchetre de Bordaeux et de Marseille....
Reconnue et "adulée", passé l'âge de 50 ans........
Et elle jouait, comme du "velours" même a bout de force....
Ce livre m'a personellement bouleversé. Je n'osais plus touche rmon piano après avoir fermé la dernière page. On ne peut pas être insensible à ce parcours quand on est un être humain et pianiste de surcroît.
Si j'étais cinéaste, j'en ferais un filme, un grand!
pour cortot je pense qu'il a fait ça plus par convenience que par réel foi en la chose .... quoi que je connais mal les faits pour cet épisode...Cortot, au conseravtoire de Paris lui a dit qu'elle jouait comme une - femme de ménage -. Incroyable !
Ce Cortot d'ailleurs n'a pas eu une attitude exemplaire sous le régime de Pétain :Maître de musique de Vichy, retrait des musiciens juifs de l'orchetre de Bordaeux et de Marseille...
"Je ne cherche qu'à exprimer l'âme et le coeur de l'Homme"
Chopin
Chopin
-
Jean-Michel Verdier
- Messages : 838
- Enregistré le : sam. 20 août, 2005 21:37
- Mon piano : Sauter 165
- Localisation : Montpellier
- Contact :
Quand je dis qu'une main, tout est relatif bien sûrTristan a écrit :il y a qu'une main, mais alors quelle main ! ! ! hallucinant ce debit qui est porté pendant tout le morceau .... et quand j'ecoute le degré de perfection des cycles d'études enregistrés par les Pianistes (pollini, Lugansky, lisitsa) à chaque fois cette étude, par des petites failles d'interpretations, donne l'impression d'etre la grosse bosse du paquet par son endurance hallucinante ..
Là où je suis d'accord, c'est sur l'endurance qu'il faut pour jouer ces études. Un pianiste réputé, je ne sais plus lequel, disait qu'elles étaient plus difficiles à jouer que les études d'exécution transcendantes car il n'y a jamais moyen de se reposer contrairement à celles de Liszt.
C'est le cas aussi de la N°1 op.10. Généralement je m'écroule avant la fin car je n'en peu plus physiquement.