Je veux bien que le côté vibrations et profondeur des sons soient liés à la qualité de l’enregistrement. Mais pour ce qui est du maniement du son, je crois qu’il fait tout simplement te remette la palme.
Je viens de réécouter et en fait c’est comme si chanteur 1 finissait sa phrase avec la fin de son souffle alors que chanteur 2 commençait sa phrase. Comme on ne peut pas être vocalement en fin de souffle et en début de chant, ça m’a donné cette impression de plusieurs voix qui se succéderaient. Je ne sais pas si c’était voulu mais c’est très réussi, la voix de chanteur 1 finit par se mêler à l’ambiance sonore rythmique, il y a une sorte de vague très très touchante.
Aller je m’arrête, parcequ’en plus pour un technicien du jazz comme toi ça doit être du charabia cette façon de ressentir la chose. Je me contenterais d’applaudir c’est bien mieux !
Je suis bien obligé de commenter, je peut pas faire autrement. Déjà, le choix de la chanson...Tiré de l'album Blanc, ou 4 ou 5 musiciens qui se faisaient grave la gueule ont tout de même réussi à créer un chef d’œuvre. C'est pas loin d’être le plus innovant, le plus créatif de tous de toute la production Beatles. C'est encore aujourd'hui très...Actuel, disons. L’interprétation ? Ben...A mi chemin entre l'original, et la création...Le juste milieu, quoi. L’équilibre. Ça ne sert à rien de faire de belles phrases, il faut juste se laisser porter, et écouter, sans trop d'efforts. La perfection, peut être pas, encore que, c'est d'un très bon niveau. Et d'ailleurs on s'en fout. L’émotion, oui, c'est certain. 
