gestion du trac...

Théorie, jeu, répertoire, enseignement, partitions
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Okay
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Re: gestion du trac...

Message par Okay »

toniov a écrit :Quelle est la part d'égocentrisme lorsque l'on joue ( n'oubliez pas que nous sommes tous '' égo '', hein....il n'y a pas un individu sur terre qui ne soit pas plus ou moins égo centré )...cherche t- on avant tout à se mettre soi en valeur ?...ou cherche t- on surtout à rendre compte, avec ses moyens, de la beauté de l'oeuvre ?....etc
Voilà à mon avis le pot aux roses ...
toniov
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Re: gestion du trac...

Message par toniov »

A mon avis aussi. Je crois bien que c'est là ou tout se passe...et pas que pour la musique.
Je peux vous dire que pour la peinture aussi, et certainement pour toutes les formes de l'expression humaine.
Je fais du figuratif et il est clair que les '' hésitations'' , les '' approximations '', les '' pinaillages '', se voient toujours au bout du compte ( encore plus pour l'œil averti ).
Le différence avec le piano c'est que l'on travaille la plupart du temps seul ( sauf pour une démonstration ). Il y a beaucoup moins de stress. Alors que pour le piano, le travail en solitaire ne suffit pas, lorsque l'on '' montre '' il faut tout refaire.
sylvie piano
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Re: gestion du trac...

Message par sylvie piano »

Il y a autant de formes de trac que de pianistes, sachant que de plus, pour chaque pianiste son trac peut varier en fonction de la situation à laquelle il est confronté. Pianiste tardif, trac particulier sans doute mais souvent sans autre enjeu que celui de se questionner sur l'un de ses " moi"...
Ashiro, votre cas n'est pas unique. Je ne sais ni votre âge, ni où vous en êtes dans votre cursus. Avez-vous été confronté à une prestation publique mal préparée ( en piano ou dans un autre domaine) récemment.? Les conditions étaient elles différentes ces deux dernières fois ? ( mauvaise gestion du travail, retard dans la préparation, textes trop ardus, trop simples,autres préoccupations parallèles....)
Les élèves réagissent tous différemment lors des examens. Certains perdent totalement leurs moyens ( ça se travaille quand on le sait, c'est un des rôles du professeur), certains ne jouent jamais mieux que ce jour-là, ils sont portés par l'épreuve et stimulés, certains adorent jouer en public, d'autres sont totalement indifférents à cette situation. Mais ces manifestations sont évolutives en fonction de multiples facteurs. L'âge par exemple joue un rôle déterminant. Les jeunes enfants ( bien préparés, car c'est vraiment la clé nécessaire) affrontent ( en général bien sûr, il y a toujours des exceptions, surtout chez les hypersensibles,donc les musiciens !) assez bien la prestation publique. Ces mêmes enfants peuvent à l'adolescence développer un trac imprévisible par la prise de conscience de l'enjeu, la peur de décevoir. Encore une fois le rôle de l'enseignant sera primordial. Une mauvaise prestation publique peut s'avérer véritablement traumatique dans certains cas.

Ce qui est certain c'est qu'à manifestation nouvelle comme pour Ashiro, il faut absolument ré -adapter la préparation. Il n'y a aucune solution universelle, il y a la meilleure solution pour chacun en fonction de son parcours et de son but. Il me semble que toutes les pistes proposées dans ce sujet sont de bonnes pistes. (Il faut se méfier de certains soutiens addictifs.)

Au risque de répéter ce que bon nombre d'entre-vous ont déjà développé, (je suis désolée de ne pas citer tout le monde) il faut déjà être très prêt (300%!!!), ne pas être à la limite de ses capacités techniques, privilégier le chant intérieur, avoir " rodé " au maximum le programme, et conduire comme un chef d'orchestre notre "moi" pianiste... Pianiste et musicien !
C'est certain que l'âge mâture qui contient nos " moi successifs" permet une distanciation
consciente mais pour Ashiro par exemple, et pour les débutants confirmés comme les adultes,il faut envisager d'autres stratégies !
Gracou
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Re: gestion du trac...

Message par Gracou »

sylvie piano a écrit :ne pas être à la limite de ses capacités techniques
Le problème, c'est que pour un examen, les élèves sont justement aux limites de leurs capacités techniques.
La différence entre un fou et moi, c'est que je ne suis pas fou. Salvador Dali.
Val
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Re: gestion du trac...

Message par Val »

Voire même au-delà, souvent :wink:
Gracou
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Re: gestion du trac...

Message par Gracou »

Très juste !
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sylvie piano
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Re: gestion du trac...

Message par sylvie piano »

Si le texte est trop difficile, deux solutions, soit il est mal choisi ( erreur des enseignants), soit l'élève n'est pas au niveau demandé.... Heureusement que la plupart du temps, les textes sont bien choisis et les élèves à leur bonne place ! :-)
Gracou
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Re: gestion du trac...

Message par Gracou »

Je voyais cela plus comme le fait que l'examen est généralement une grosse marche à franchir. Même si le prof sait que c'est à la portée de l'élève, le travail demandé va souvent devoir être conséquent et emmener l'élève un peu plus haut que ce qu'il sait faire d'habitude. C'est pour cela que je dirais que l'examen amène l'élève à ses limites techniques, même si normalement (si l'élève est en effet à sa place, si le texte est bien choisi, si le prof a fait son boulot et que l'élève y a passé le temps nécessaire) cela doit passer. Mais il est rare qu'un élève arrive très détendu à un examen en pouvant s'appuyer sur une maitrise technique qui ferait qu'il est globalement au-dessus du niveau demandé.

Enfin je pense que sur le fond nous sommes d'accord, je relevais juste un petit détail pour pinailler un petit peu. :mrgreen:
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Ashiro
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Re: gestion du trac...

Message par Ashiro »

Pour être plus précis, on a eu le loisir d'avoir une répétition général la veille dans la salle de concert. Cette général c'est très bien passé et mon professeur m'a assuré que dans cette posture j'avais de grosse chance d'avoir ce concours haut la main. Donc je ne pense pas qu'il s'agisse de choses au dessus de mon niveau sinon ça ne serait pas non plus passé à la général.
Pour être plus précis dans la manifestation de mon stress et de ce qui s'est passé en gros j'ai commencé par le prélude et fugue en mi majeur (CBT2) de Bach. Je commence à le jouer à un tempo un peu plus lent que d'habitude mais ça ne me gêne pas, le gros problème est l'ajout d'une pédale que je n'avais pas du tout mis la veille, et le pire c'est que maintenant je me rend compte de ma grosse bêtise mais sur le moment rien ne m'a semblé anormal. Ensuite vient une sonate de Beethoven (la Pastorale) qui se passe bien, je réussi à me recentrer sans savoir que j'ai invalider ma performance des mon premier morceaux :x . Et là l'étude de Chopin arrive... L'op10 no10 de Chopin, la veille je l'ai bien exécuté en étant vraiment à l'aise avec le piano mais là ben je pense que j'ai très mal exécuté la levée au tout début qui m'a fait prendre un tempo O_O bien plus rapide que prévu mais beaucoup trop rapide, pour une raison mystère j'ai pas eu l'intelligence d'arrêter pour recommencer en me calmant et ça a été un désastre surtout pour la main gauche qui logiquement n'a pas suivi... Ensuite le contemporain s'est bien passé et dans un lâché prise du fait que je savais qu'après le désastre de l'étude et du Bach je ne validerait pas la session j'ai fini sur le Granados bien mieux que ce que je faisais habituellement.
Pour résumer j'ai massacré les morceaux sur lesquels je me débrouillais habituellement bien et mieux réussi ceux qui étaient un peu plus frais. En fait mon stress finalement m'a fait perdre la notion de tempi et du temps.
Du coup mon professeur pense que ça viendrait du fait que je ne sois pas assez confronté à ces situations compétitives, il m'a donc proposé de participer à plus de concours.

Okay : J'ai lu ton topic qui est super intéressant et vraiment utile dans mon cas mais la question est : Quels sont les moyens à mettre en œuvre pour mettre en pratique cette forme de pensée ?
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Mona
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Re: gestion du trac...

Message par Mona »

sibemol a écrit :[/i POUR MONA : MOI AUSSI JE STRESS MEME DEVANT MA PROF (QUI EST COOL) , ET MEME PARFOIS POUR JOUER 1 MORCEAU QUE JE CONNAIS SUR LE BOUT DES DOIGTS SANS LA PARTITION , CHEZ MOI C'EST "NICKEL" . MAIS PARFOIS JE PANIQUE , m'ennerve et c'est alors de pire en pire !!! C'est dommage car j'aime jouer et essaies de faire partager . Parfois j'y arrive très bien et je suis dans mon "monde " mais c'est "dans " la tète ! je ne sais pas trop quoi faire pour ètre + performante et détendue ?


Avec le temps, je stresse quand même un peu moins devant mon prof. Je crois qu'il n'y a que la confrontation répétée à la situation angoissante qui peut petit à petit apaiser les choses. Aujourd'hui, en cours, je stresse toujours, je joue généralement moins bien que quand je suis seule, mais je ne perds pas non plus complètement mes moyens. Et quand je fais une faute, j'arrive à ne pas trop paniquer et à reprendre à peu près tranquillement.

Ce qui reste compliqué par contre, c'est de jouer devant un auditoire, aussi minime soit il... Là aussi, j'essaie de m'y confronter aussi régulièrement que possible, je pense que ça n'est qu'en me mettant face à ce qui m'angoisse que je pourrai avancer... Je suis d'accord avec Toniov sur la question de l'ego... En jouant en public, je prends le risque de me planter (parfois bien lourdement), et du coup je dois accepter de mettre mon ego de côté... Ce même ego qui m'a fait refuser de jouer à plusieurs reprises....

Quant à la question des médicaments, en particulier le beta bloquant, pour ma part je vais tenter. Si c'est sous contrôle médical, et en ayant essayé avant pour s'assurer de l'absence d'effets secondaires, je n'y vois pas d'inconvénient. Au mieux, ça marche, et ça me redonne confiance, au pire ça ne change rien et je jouerai mon morceau comme d'habitude, en tremblant, l'estomac noué, et avec des autruches (ce sont des très gros canards) toutes les 2 mesures. Mais si ça peut m'aider, je ne m'en prive pas. Et je ferai le compte rendu sur PM ! :D
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Okay
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Re: gestion du trac...

Message par Okay »

Ashiro a écrit :Okay : J'ai lu ton topic qui est super intéressant et vraiment utile dans mon cas mais la question est : Quels sont les moyens à mettre en œuvre pour mettre en pratique cette forme de pensée ?
En quelques mots, que je pèse néanmoins avec soin : habiter chaque mesure en étant absolument convaincu qu'on joue et livre la plus belle musique du monde.

Pas le temps aujourd'hui (et a priori pas cette semaine) de développer tout ce que ça suppose, mais j'y reviendrai si ça intéresse.
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valeriejouechopin
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Re: gestion du trac...

Message par valeriejouechopin »

Le stress de jouer en public..... c'est mon ennemi intérieur qui me pourrit la vie à chaque prestation publique. J'ai déjà essayé plein de chose pour le vaincre, mais j'ai toujours fini par paniquer et à "planter" des morceaux que je jouais si bien chez moi....même une caméra me fait perdre mes moyens. Ce qui marche le mieux parmi tout ce que j'ai essayé, c'est de chantonner intérieurement. Le problème c'est qu'au bout de quelques mesures je me déconcentre et le naturel revient au galop! Pourtant j'adore plus que tout le piano et jouer en public est une finalité. Mon enjeu cette année: surmonter cela (si quelqu'un a un remède miracle, je suis preneuse) [-o<
"Je suis croyante, ma religion est la musique". Valérie.
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natty_dread78
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Re: gestion du trac...

Message par natty_dread78 »

Je n'ai pas beaucoup d'expérience en la matière, mais de plus en plus j'ai l'impression que la relation que l'on a avec le public joue beaucoup. Il faut sentir d'une certaine manière que le public est bienveillant, qu'il n'est pas la pour scruter les moindres petites fautes, mais plutot pour écouter la musique. Ce n'est pas évident, encore plus lors d'un coucours ou d'un examen. Mais meme dans ces derniers cas, le jury est souvent bienveillant au sens ou il est la pour écouter la musique, pas pour compter le nombre de fautes (je me plante peut etre sur ce point, j'espere que non). Ce qui nous fait peur quand on joue en public, c'est de faire des fausses notes ou de bloquer/s'arreter quelques secondes. Et effectivement ce sont des choses qui peuvent arriver. Par contre, louper sa musique ne peut normalement pas arriver, pour peu qu'on la ressente un peu. Donc on ne devrait finalement pas avoir peur, jouer sa musique telle qu'on l'entend et se moquer de faire des fausses notes ou meme de s'arreter 1 seconde.
On devrait un peu etre dans le meme état d'esprit que lorsqu'on veut faire decouvrir (ou meme re-decouvrir) une musique à quelqu'un et qu'on lui met, tout excité, un CD pour qu'il l'écoute, et qu'on lui dit, à peine commencé: "alors, alors, tu as vu ca ? C'est génial!".
J'arrive à etre dans cet état d'esprit lorsque je joue pour un public particulierement bienveillant.
In piano veritas.
piano17
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Re: gestion du trac...

Message par piano17 »

Ce qui me rassure c'est que je suis pas seule dans ce cas. :oops:

Apres avoir essayer toute sorte de méthodes (relaxation, visualisation, enregistrement, homéopathie avec le Gelsenium) sans trop de résultats, cette année j'ai pris pour l'audition un comprimé de beta bloquant.
Je n'ai plus les moyens de payer l'école de musique alors cette dernière audition je voulais absolument la réussir.
Je suis contente car le résultat a été au dessus de mes espérances, j'ai vraiment très bien joué.
Ma prof était tellement étonnée, elle ne m'avait jamais entendu aussi bien joué, que je lui ai avoué que j'avais pris un comprimé.

Reste plus qu'à faire partir ce trac :mrgreen: sans médicament
Wandarnok
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Re: gestion du trac...

Message par Wandarnok »

valeriejouechopin a écrit :Le stress de jouer en public..... c'est mon ennemi intérieur qui me pourrit la vie à chaque prestation publique. J'ai déjà essayé plein de chose pour le vaincre, mais j'ai toujours fini par paniquer et à "planter" des morceaux que je jouais si bien chez moi....même une caméra me fait perdre mes moyens. Ce qui marche le mieux parmi tout ce que j'ai essayé, c'est de chantonner intérieurement. Le problème c'est qu'au bout de quelques mesures je me déconcentre et le naturel revient au galop! Pourtant j'adore plus que tout le piano et jouer en public est une finalité. Mon enjeu cette année: surmonter cela (si quelqu'un a un remède miracle, je suis preneuse) [-o<
Merci pour ce témoignage éclairant.

Je ne peux pas te donner de conseil, mais je note simplement (voir les mots que je t'ai surligné...) que tu sembles envisager la prestation en public comme un combat et non comme un plaisir. En temoigne ce vocabulaire dur (avec toi même?) et guerrier.

Si ce n'est pas un enjeu professionnel (comme étant obligé, pour en vivre), peut etre faut il déplacer cet enjeu vers le plaisir, où même faire disparaitre la notion même d'"enjeu"...

:)
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Lee
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Re: gestion du trac...

Message par Lee »

Alors, un petit compte-rendu du trac pour le diviser et conquérir non ?

Suite aux conseils dans ce fil, 5 jours avant le jour J, j'ai commencé à prendre une homéopathie de pharmacie qui s'appelle Zenalia, 1 comprimé matin et soir, fait de gelsemium sempervirens 9ch, ignatia amara 9ch et Kalium phosophoricum 15ch, chacun de 1mg. J'ai pris aussi matin, midi et soir (quand je n'oubliais pas) 5 granules d'argentum nitricum 9ch.

Et différent que les autres fois de ma vie que je jouais devant le monde, je n'avais pas les mains qui tremblaient incontrollablement. J'avais quand même un sort de trac qui m'a fait perdre ma place dans la partitions et mes moyens de temps en temps, mais j'avais bien plus de controle sur mes mains et mes doigts, un soulagement énorme. Je ne sais pas si c'était parce que je ne jouais jamais seule cette fois, mais je ne pense pas, je ferai le même traitement la prochaine fois...
“Wrong doesn't become right just because it's accepted by a majority.” - Booker Washington
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Mona
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Re: gestion du trac...

Message par Mona »

J'ai finalement tenté le beta-bloquant... Franchement, très convaincant ! Il faut prendre une dose suffisante et suffisamment de temps avant la prestation (en ce qui me concerne, 32 cachets toutes les 1/2 heures, ce pendant les 8 jours précédant le moment fatidique, et en doublant la dose le jour J :mrgreen: ). L'effet est net : aucun tremblements, pas de transpiration. C'est la première fois que je pouvais jouer en public sans trembler. Le stress reste présent, mais sans les manifestations invalidantes qui l'accompagnent. Du coup, le confort de jeu est vraiment amélioré, et l'assurance est plus grande. L'objectif est bien sûr de pouvoir, à terme, m'en passer. Mais quel soulagement de savoir qu'on peut enfin jouer sans frôler l'asphyxie !
topipap
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Re: gestion du trac...

Message par topipap »

Mona a écrit :J'ai finalement tenté le beta-bloquant... Franchement, très convaincant ! Il faut prendre une dose suffisante et suffisamment de temps avant la prestation (en ce qui me concerne, 32 cachets toutes les 1/2 heures, ce pendant les 8 jours précédant le moment fatidique, et en doublant la dose le jour J :mrgreen: ). L'effet est net : aucun tremblements, pas de transpiration. C'est la première fois que je pouvais jouer en public sans trembler. Le stress reste présent, mais sans les manifestations invalidantes qui l'accompagnent. Du coup, le confort de jeu est vraiment amélioré, et l'assurance est plus grande. L'objectif est bien sûr de pouvoir, à terme, m'en passer. Mais quel soulagement de savoir qu'on peut enfin jouer sans frôler l'asphyxie !
:shock: :shock: :shock: :shock:

32 cachets toutes les 1/2 heure! Pour une artiste c'est le rêve, chapeau! =D>
C'est une prise mémorable de pastilles tous les jours alors.
Et c'est quoi l'étape suivante? Tentée par le serpent des paradis artificiels, Mona se pique? :mrgreen:
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Mona
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Re: gestion du trac...

Message par Mona »

topipap a écrit : Tentée par le serpent des paradis artificiels, Mona se pique? :mrgreen:
Je suis suffisamment venimeuse à mes heures, je ne vais pas en rajouter ! :twisted:
Gracou
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Re: gestion du trac...

Message par Gracou »

Quand on trouve une solution à base de médocs satisfaisante, ça résout la question un temps, mais ce n'est pas une excellente solution à mon avis car cela nous rend dépendants du produit utilisé. Après, si c'est pour une fois ou deux par an, ça se discute, mais si on joue régulièrement, il viendra forcément un jour où on se retrouvera en panne de médocs et là... #-o
La différence entre un fou et moi, c'est que je ne suis pas fou. Salvador Dali.
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